PRIÈRE POUR AUGMENTER EN NOUS LES SEPT DONS DU SAINT-ESPRIT
EN HONORANT LES SEPT DOULEURS DE MARIE
Par le Père Marie-Antoine[1]
On oublie trop d’honorer le Saint-Esprit et de lui demander ses dons, si précieux et si nécessaires. N’est-ce pas toujours par ses larmes et ses souffrances qu’une mère prie pour ses enfants, leur obtient les plus grandes grâces pour vaincre les maux qui les menacent ? Ces maux sont les sept péchés capitaux, et ces grâces sont les sept dons du Saint-Esprit. Demandons-les à Marie au nom de ses douleurs. C’est par Marie que les apôtres reçurent les sept dons du Saint-Esprit dans le Cénacle.
1re douleur : Le saint vieillard Siméon annonce à Marie que Jésus sera immolé, et le cœur de Marie est saisi de douleur et de crainte. Demandons au Saint-Esprit par son intercession, le don de crainte de Dieu.
2e douleur : Joseph reçoit de l’ange le conseil de fuir en Égypte avec Jésus et Marie. Demandons au Saint-Esprit par l’intercession de Marie, le don de conseil.
3e douleur : Marie cherche Jésus qui était au milieu des docteurs, les étonnant par sa sagesse. Demandons au Saint-Esprit par son intercession, le don de sagesse.
4e douleur : Marie rencontre Jésus chargé de sa croix, elle qui est au cœur du mystère de la Rédemption. Demandons au Saint-Esprit par son intercession, le don d’intelligence.
5e douleur : Marie, la femme forte, est au pied de la croix. Demandons au Saint-Esprit par son intercession, le don de force.
6e douleur : Marie tient Jésus dans ses bras de mère très aimante. Demandons au Saint-Esprit par son intercession, le don de piété.
7e douleur : Marie pleure sur le tombeau de Jésus, mais elle sait qu’il ressuscitera. Demandons au Saint-Esprit par son intercession, le don de connaissance.
Le Vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur, capucin, appelé Le Saint de Toulouse (1825-1907)
APMA
Association pour la mémoire du Père Marie-Antoine.
[1] Cette prière est extraite du « Trésor de l’âme pieuse » du Père Marie-Antoine, 298 pages, paru en 1894 aux Éditions Casterman (Paris-Liepzig), et qui connut treize éditions, la dernière en 1907, année de la mort du missionnaire capucin.